Mes lectures de grande
Et oui, je lis aussi des romans, à mes heures perdues, ... et il n'y en a plus beaucoup !!!
Par contre, pour me lancer dans les chroniques, ça va être tendu, je vais devoir tout relire ... la mémoire n'est pas mon point fort.
Je commence par le dernier lu, le seul que je suis capable pour le moment de chroniquer.
- La liste de mes envies, Grégoire DELACOURT, Livre de Poche, 2012,
C'est un véritable coup de cœur. De toute façon, autant être honnête avec vous, je ne suis pas très courageuse, je ne termine que rarement les livres qui ne me parlent pas... parfois je persévère un peu puis je finit toujours par les abandonner, sans aucun regret au pied de mon lit. Heureusement, je choisi consciencieusement tous les romans que j'achète, je lis les critiques avant et écoute les conseils des amis bienveillants. Aussi, je suis rarement déçue.
Pour ce roman, je n'ai pas pris de risque, toutes les radios, toutes les télés en ont largement parlé.
Pour ce roman, c'est le style qui m'a emmené d'abord, puis l'histoire ou plutôt le récit de cette vie ordinaire et si criante de vérité, si palpable, ce quotidien, tricoté et détricoté. Un livre que j'ai lu le plus lentement possible, comme tous ceux que j'aime, et dont je veux conserver le plaisir aussi longtemps que me le permet mon capital patience. J'ai fait des montagnes de petites encoches, marquant tous les moments de plaisir intact et j'ai même acheté un deuxième exemplaire, pour le faire circuler car j'aime partager les lectures qui m'ont tant plus.
Jo est une femme de la quarantaine, un mari, deux enfants qu'elle aime, une petite mercerie qui marche bien, des bonnes copines, un blog très suivi. Elle est à l'âge où l'on fait le point de sa vie, de ses envies et de ses rêves d'adolescente, qui résonnaient alors comme une promesse et qui paressent si loin aujourd'hui. On découvre petit à petit sa vie, par un jeu d'allers et retours passé-présent, on se pose avec elle les questions essentielles sur le sens de la vie, de l'amour, de la maternité. Mais la vie de Jo va basculer, l'ordre des choses sera totalement bousculé par la simple existence d'un petit morceau de papier, d'une valeur toute relative de 18 547 301 Euros et 28 centimes, précisément. Et au moment où elle pourrait changer de vie et satisfaire la moindre de ses petites envies, rattraper le temps perdu, elle découvre une vie qui finalement lui donne toute satisfaction, une vie simple mais une vie qu'elle a construit, avec patience, amour, attention et endurance. Alors pourquoi prendre le risque de tout perdre?
Je n'en dirai pas plus, c'est bien assez déjà, l'essentiel étant dans ce que je ne vous ai pas dit, comme toutes les belles lectures.
Parmi les plus beaux passages, j'ai envie de vous livrer celui où elle va voir son père, atteint de la terrible maladie de la toute petite mémoire, pour lui , ça tient 6 minutes, trop court pour dire je t'aime correctement...
Nouvelle entrée au 2 mai 2014,
- OU ON VA PAPA, Jean Louis Fournier, Chez Stock, 2008
Un livre qui m'attendait sagement dans ma bibliothèque jusqu'à ce que je le découvre par le bais d'une lecture publique, lors des milles lectures d'hiver, le 26 mars. J'avais alors considéré avoir dans ma bibliothèque un "vrai trésor", l'émotion de la soirée passée surement ... à lire ici http://casalaurette.over-blog.com/2014/03/soiree-lecture-inedite.html
Je m'étais engagée à le lire, c'est chose faite, j'avais promis de le présenter, alors me voici, mais aujourd'hui encore, je ne sais trop quoi penser de ce livre, ni si je vous le conseillerais, et mon cœur balance vraiment entre plusieurs émotions assez fortes mais très différentes.
A écouter, j'avais alors été séduite par le témoignage de cet auteur, père de deux enfants handicapés, qui nous raconte sa vérité, sous la forme d'une lettre à ses fils.
Ce qui est sûr c'est que la lecture de ce livre ne m'a pas laissé insensible...le thème, le style, la mort tragique d'un des deux enfants, la rupture du couple, rien ne peut vraiment rendre indifférent à ce récit. Mais difficile de se positionner sur ce parti pris d'auteur.
Des phrases épurées, des chapitres très courts, des mots simples, parfois crus, un style sobre, des idées confuses, une chronologie éparpillée, cela fait de ce livre un récit éclaté, même si le tout reste très bien construit. Un livre difficile à lire, pas sur la forme mais sur le fond, une vérité crue étalée, sans détours, page après page, que l'on encaisse de plein fouet...
Ce livre a eu un prix, donc pas mal de bons papiers mais autant de critiques négatives.
Je ne sais pas si j'aurais pu remettre un prix à ce livre... je le trouve suffisamment atypique pour être récompensé mais quelle noirceur...on ressent de la tristesse, de l’incompréhension, mais aussi de l'amertume, du regret, et sur certains passages de l'amour aussi, et en tout cas de la compassion. Je ne connait pas le handicap, il m'est donc difficile d'évaluer la justesse des sentiments et des propos et de remettre en question l'orientation prise dans ce récit de vie mais je ne trouve pas ce livre optimiste... ne sachant toute fois pas si l'on peut vraiment ressentir de l'optimisme dans une telle situation...j'imagine que oui, mais je me trompe peut-être ??? Ces deux enfants sont constamment réduits à leur défauts, la vie de ce père à ce qu'il a manqué, ce qu'il aurait pu vivre avec des enfants normaux...je ne suis pas sûr que ses enfants auraient aimé ce livre, s'il avait pu apprendre à lire, qu'ils auraient aimé la façon dont leur père les voyaient, qu'ils auraient aimé être ainsi jugés comme relativement inutiles...
Si certains d'entre vous ont lu ce livre, je suis preneuse de vos commentaires qui m'aideront peut-être à y voir un peu plus clair...
Le 10 mai, nouvelle entrée,
Des vents contraires, Olivier ADAM,
Un livre que j'avais dans ma bibliothèque depuis longtemps déjà, et sans trop savoir pourquoi, je ne l'avais jamais ouvert...il faut croire que le hasard fait parfois bien les choses, car il faut avoir un peu vécu pour comprendre ce livre, il faut avoir aimé, et aimé vraiment, il faut avoir eu des enfants, il faut avoir traversé quelques tempêtes... J'attendais de le lire pour voir le film, qui avait eu des bonnes critiques à sa sortie fin 2011. C'est toujours risqué de voir des films après avoir aimé les livres, on se construit son histoire, on façonne les héros, on pose les moindres petits détails, on entend même parfois des musiques, on perçoit des odeurs, on imagine les ambiances...mais on a tellement envie de passer encore un petit moment avec ces personnages attachants que personnellement je ne résiste pas ...un livre que j'ai fini hier soir, et demain, c'est sûr, je cours acheter le DVD...
Il y a des livres qui déclenchent des torrents d'émotions, des livres qu'on lit le plus lentement possible pour repousser l'instant tragique du dénouement où plus rien de sera jamais pareil, des livres après lesquels on imagine ne jamais pouvoir passer à autre chose, ne jamais pouvoir aimer un autre livre, ressentir autant d'émotions, des livres qui donnent envie d'arrêter de lire pour garder intacte le souvenir...
Ce livre est de ceux là... alors bien sûr j'ai un cœur d’artichaut et toutes les belles histoires me font fondre mais là c'est différent, ce livre est puissant, il creuse un tunnel au plus profond des entrailles humaines pour nous faire toucher du bout des doigts toutes les émotions d'une vie en seulement 220 petites pages...
Faut-il vraiment que je vous raconte ce livre ? C'est difficile car les très bon livres ne se racontent pas, ils se lisent et se vivent...Ce livre nous parle d'un père, de ses deux enfants et de la vie qu'il faut bien continuer à vivre malgré l'absence...celle d'une femme, d'une amante, d'une mère, véritable socle de cette famille, privée du jour au lendemain des moindre petits repères. Ce livre nous parle d'amour, de manque, de sens de la vie. Ce livre nous montre la fragilité des Hommes, la difficulté de vivre ensemble quand on ne vit que côté à côté, de lâcher prise pour pouvoir tout reconstruire. Ce livre nous montre le chemin qu'il faut parcourir pour s'apprivoiser.
Le 31 mai, j'ai enfin vu le film ...
J'ai été au bout de mon envie du moment, j'ai commandé le film que je ne trouvais pas et je l'ai regardé, bien encrée dans mon canapé, remplie d'une certaine impatience ... et bien j'ai beau savoir que je suis toujours déçue par les adaptations des livres qui m'ont tant émus, mais il me fallait surement cette expérience pour confirmer... alors je confirme, malheureusement le film n'est pour moi absolument pas à la hauteur de ma lecture, des émotions ressenties alors, de l'image que je m'en faisais. Impression étrange, est-ce parce que j'ai vécu plusieurs jours avec ce livre mais j'ai eu l'impression que ce film ne durait que quelques minutes, à peine commencé, aussitôt terminé...certaines scènes que j'avais adoré n'y sont pas, remplacées par d'autres détails qui n'existent même pas dans le livre, certains personnages ont disparus, d'autres sont féminisés, une partie de l'histoire a été clairement inventée.
Bref, je suis déçue par le film et je suis déçu d'avoir cédé à la tentation...mais mon souvenir de lecture reste intacte et confirme mon coup de cœur.
Été 2014, une belle découverte littéraire, La trilogie surprenante de Gemma MALLEY
En avril, pour le boulot je rencontrai des ados pour connaître leurs coups de cœur romans et me suis intéressée de plus prêt à ces "romans young adult" et me suis laissée tentée par le premier tome d'une trilogie, qu'avec une grande surprise, j'ai dévoré. J'ai donc passé mon été avec les tomes 2 et 3 et ne le regrette pas ...
Des romans d'anticipation, pourtant d'ordinaire, assez peu mon fort, mais l'histoire est tellement crédible, bien ficelée, bien écrite, très bien rythmée, les personnages sont tellement attachants, les détails bien amenés, les rebondissements tombant à pic, que je me suis laissée entrainée sans l'once d'une hésitation par cette aventure haletante.
- LA DÉCLARATION, l'histoire d'Anna, Gemma MALLEY, Édition Naïve, 2007
Tout commence dans un foyer de surplus, sous la plume d'Anna, une jeune adolescente née dans l'illégalité et enfermée pour racheter les fautes de parents qui ont choisi de mettre au monde un enfant, malgré leur engagement vis à vis des autorités. Nous sommes en 2140, en Angleterre et le monde est désormais à l'abri de la maladie et de la mort, sauvé par l'invention d'une pilule de longévité. Pour en bénéficier, chaque individu doit signer la déclaration et, en contre partie s'engage à ne plus procréer pour éviter le surpeuplement et la diminution trop rapide des ressources naturelles essentielles à la survie de l'humanité. Ceux qui choisissent l'éternité mais qui décident malgré tout d'avoir un enfant sont condamnés à la prison et les enfants, envoyés en foyer de surplus (pour les plus "chanceux"...) où ils seront maltraités, endoctrinés et formatés à se rendre utiles aux "légaux", autrement dit, un foyer pour esclaves dociles.
Ce premier tome décrit la vie du foyer, celle d'Anna et les autres enfants, enfermés dés leur plus jeune âge. On découvre au fil des pages les conditions de détention et le processus vicieux d'endoctrinement visant à convaincre ces enfants eux même qu'ils ne devraient pas exister, qu'ils ne sont personne, qu'ils n'ont pas le droit d'avoir une vie, des sentiments, pas le droit de penser par eux même, ni même de s'exprimer et qu'ils se doivent de devenir de "bons éléments" et se rendre les plus utiles possibles aux humains. C'est un roman psychologiquement éprouvant mais clairement réaliste sur la nature humaine ... on est surement pas très loin des camps de concentration, les causes diffèrent bien sûr mais les enfants n'y sont pas mieux traités que des animaux en batterie !!! On découvre progressivement le commencement de toute l'histoire, détail après détail sans pour autant en connaître tous les tenants et les aboutissements. Les personnages sont déjà très bien campés, et l'on ne peux que sortir pleinement admiratif de notre héroïne qui survit dans cet univers grâce à l'arrivée dans sa vie d'un journal intime, totalement proscrit et de la rencontre décisive avec l'autre héros de l'aventure, Peter, un autre adolescent qui lui ouvrira les yeux...
La fin du roman est clairement palpitante, complètement inattendue, et nous donne des clefs capitales pour la suite. Impossible après ça de ne pas passer à la suite !
- LA RÉSISTANCE, l'histoire de Peter, Gemma MALLEY, Éditions Naïve, 2008
On retrouve nos deux héros, Anna et Peter, mais aussi le jeune Ben, petit frère d'Anna dont elle découvre l'existence à la fin du premier tome, toujours en Angleterre, mais cette fois-ci, libérés du foyer, désormais légaux, libres d'aller et venir, relogés dans une petite maison par les autorités. Notre jeune couple, plus que jamais convaincu que la longévité est contre nature, que la mort fait parti de la vie, que les enfants sont encore et toujours l'espoir d'une humanité devenue stérile, sclérosée. Bien décidé à avoir des enfants, à s'affranchir de la déclaration et luter contre le système, nos deux héros se battent aux côtés de Paul, chef de la Résistance, le réseau souterrain. Dans toute guerre, l'une des meilleurs stratégie étant de bien connaître son ennemi, Peter se fait engager à l'institut Pincent pharma, d’où sortent les fameuses pilules de longévité et dont le propriétaire n'est autre que son grand père, un odieux personnage, dont l'on découvrira progressivement toute l’inhumanité et l'avidité de pouvoir.
Ce deuxième tome est à la hauteur du premier, l'histoire s’accélère, les rebondissements sont malicieux et très surprenants, d'autres personnages tout à fait pertinents font leur apparition. Notre jeune Anna y est plus discrète mais elle y joue un rôle décisif. On découvre dans ce tome une multitude de nouveaux détails qui lèvent progressivement le voile sur cette terrible histoire de longévité, de son origine, de son processus de fabrication. A n'en pas douter, vous aurez du mal à ne pas vous jeter sur le dernier tome pour enfin venir à bout de cette intrigue rondement menée.
- LA REVELATION, Gemma MALLEY, Éditions Naïve 2010
Un titre est tout est dit, la Révélation, enfin on connaitra le fin mot de l'histoire, le début du grand secret, l'origine de la plus grande invention de l'humanité. Les premières pages de ce dernier tome nous apprennent l'essentiel mais ne rêvez pas, vous devrez atteindre les dernières pages pour saisir tout l'enjeu du roman, et trouver les réponses à la plupart de vos questions. Alors que nous passons nos vies à redouter la mort et à n'y voir qu'une très grande injustice, il est quasiment impossible de refermer ce livre sans être convaincu de sa nécessité pour l'avenir tout entier de l'espèce. C'est une jolie prouesse littéraire je trouve que de parvenir à cette conclusion en apparence fataliste et en réalité parfaitement optimiste.
Nous retrouvons dans ce dernier tome, Anna et Peter, et la relève, le jeune ben la petite Molly, nait à la fin du deuxième tome, à l'issue d'une lutte féroce contre de terribles secrets. Après avoir gagné un grand combat contre l'odieux Richard PINCENT, la petite famille est envoyée en écosse, pour se ressourcer et profiter enfin un peu de la liberté retrouvée. Mais si nos héros ont gagné une bataille, la guerre n'est pas encore terminée.
Aussi machiavéliques soient le plans de conquête de Richard PINCENT, tout grand stratège croise un jour sur son chemin un insignifiant et minuscule grain de sable qui vient souvent enrayer la machine en apparence parfaitement huilée. La longévité parait irréversible, sa conquête semble être achevée et celui qu'on croit être son créateur parait indétrônable. Mais des années de lutte du réseau souterrain vont voir leurs efforts et leurs sacrifices enfin récompensés. Et la solution, comme souvent, ne viendra pas de là où on l'attend.
L’assaut final est rude pour tous les protagonistes, et même si l'on s'imagine bien une issue positive à cette aventure, le rythme endiablé de ce dernier tome nous en fait douter jusqu'au bout.
Il est complexe de chroniquer cette trilogie tant je dois garder l'essentiel de l'intrigue pour moi pour conserver intact le plaisir que vous aurez à découvrir cette histoire que je vous recommande grandement.
Ce roman est un véritable hommage à la jeunesse, avec tous ces jeunes héros plein de bon sens, de générosité, d'ingéniosité, de tendresse. Un très bon moment de lecture assuré même si, a n'en pas douter, vous vous demanderez ce que vous décideriez si, le monde devenait à l'image de cette fiction et que vous pouviez vous aussi bénéficier de la vie éternelle en sacrifiant à jamais ces précieux rires d'enfants ...
Été 2015... déjà un an que je n'ai pas chroniqué de roman ... que le temps passe vite. Toujours plus difficile pour moi de chroniquer un roman, de trouver les mots pour résumer sans trop en dire, et raconter son histoire si intime avec le livre...
Les quatre saisons de l'été,
Été 2015
J'avais dévoré La liste de mes envies, puis, Les quatre saisons de l'été (toujours pas chroniqué d'ailleurs), et, envoutée par cette écriture, j'ai voulu continuer la découverte de l'univers de Grégoire Delacourt avec ce roman.
Une histoire un peu improbable qui ne m'avait pas séduite à sa sortie en librairie :
Elle n'a pas pu vous échapper mais au cas où, voilà la 4ème de couv : "Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, Vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à la porte. Il ouvre. Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle a vingt-six ans et quelque chose de cassé."
Pour ma part, je me suis laissée embarquée sans aucun mal dans cette aventure, plutôt étonnante, bien écrite, certes sans contrainte intellectuelle mais bien menée. Une histoire d'amour clairement improbable mais des parcours de vie qui questionnent, qui bousculent. Des vies mises à nue qui ne m'ont pas laissée indifférente, des fêlures dans lesquelles on peut se reconnaître. Deux destins croisés à tout jamais transformés.
J'ai depuis lu quelques critiques virulentes à propos de ce roman qui m'étonnent et me choquent même.... les chroniqueurs littéraires, vont parfois bien trop loin dans leurs propos, dénigrant au passage sans scrupule, l'ensemble des lecteurs qui ont fait le détours et qui ont aimé la balade, qu'ils semblent juger de "seconde zone". A les écouter, je suis le prototype même de la ménagère de moins de 50 ans, sans aucun esprit critique qui se complait dans les romans de gare...
Ne leur en déplaise, aucun critique au monde ne pourra décider à ma place que telle lecture me sera bénéfique ou telle autre à proscrire, c'est une histoire entre l'auteur et moi. Elle ou lui propose l'histoire et j'en dispose à ma guise. Qu'ils ne s'étonnent cependant que les blogs aient tant de succès, car j'y lis toujours des avis sensibles et ouverts que les blogueurs aient aimé ou non la lecture plutôt que des critiques assassines, pseudo techniques et toujours donneuses de leçons !
Petit extrait, juste pour mon plaisir :
" Quand le trio se fut éloigné, Jeanine Foucamprez et Arthur Dreyfus éclatèrent de rire; un rire qui avait une jolie musique, un parfum de sales gamins, l'éclat de joie des farces inconséquentes qui sont le ciment des enfances heureuses."